Arrivée
Ils viennent juste de passer la porte de l'appartement. Dans un sourire, ils laissent tomber leurs manteaux avant de se jeter l'un contre l'autre.
D'abord leurs bouches qui se cherchent, se trouvent rapidement. Leurs lèvres s'unissent. Leurs langues se carressent.
Elle pousse un profond soupir d'aise quand elle sent ses mains se frayer un chemin sous son pull, à la recherche de sa poitrine.
Il sourit tout en continuant de l'embrasser avidement.
Elle gémit quand il passe doucement la main sur sa lingerie.
Il effleure la dentelle comme si son sein était une chose fragile. Elle peut sentir la chaleur de sa paume de répandre sur sa peau.
Il passe son pouce sur son téton dressé avant de la repousser doucement.
Elle ouvre la bouche pour lui demander pourquoi mais il la fait taire d'un baiser rapide.
Puis son regard plongé dans le sien, il entreprend de la dévêtir. Ses mouvements sont doux, lents, terriblement sensuels.
Elle frissonne chaque fois que leurs peaux se rencontrent. Dans son dos, elle sent le bois de la porte rentrer dans sa chair. Ses jambes tremblent.
Il la regarde une dernière fois avant de s'agenouiller.
Et quand sa langue effleure son sexe pour la première d'une longue série de carresses, elle doit faire appel à toute sa volonté pour rester debout.
Il adapte l'intensité et la vitesse de sa bouche à ses réactions. Il la fait monter vers la jouissance, attentif à ces gémissements, ses cris, à son corps qui s'arque contre la porte ou qui se détend brusquement.
Quand il sent qu'elle est sur le point d'atteindre l'orgasme, il attrape doucement l'une de ses jambes et la soulève, ouvrant le passage de son autre main entre les cuisses de sa douce. Elle tremble maintenant de tous ses membres.
Vivement il se redresse, la soulève dans ses bras, l'embrassant fougueusement et l'emmène dans la chambre en quelques enjambées rapides.
Il l'allonge avec précaution sur le lit, fou de désir devant ses yeux rendus flous par le plaisir.
Il ôte son pantalon précipitamment. Et enfin il la pénètre. Il retrouve la place qui est la sienne. Son sexe en elle. Leurs deux corps unis.
Et ils jouissent. L'un dans l'autre. L'un avec l'autre. Ensemble comme la plus belle chose du monde.
Une belle vie
RépondreSupprimerEnsemble c'est mieux, on le sent bien dans ce joli texte :-) merci beaucoup !
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