Sienne - Episode 3
Après un léger baiser sur mes lèvres, il se redresse. Sa main quitte ma joue. Ses doigts courent doucement le long de ma mâchoire, de mon cou, entre mes seins jusqu’à mon nombril.
- Reste là.
Il quitte le lit et se dirige vers la salle de bain. Je relève la tête pour regarder son dos, ses fesses.
J’entends l’eau couler dans la baignoire. Quand il revient vers moi, je prend le temps de regarder son corps mince, élégant.
Il m’attrappe par les épaules et me fait pivoter pour m’enlever les menottes. Puis, passant un bras sous mes genoux et l’autre dans le dos, il me soulève pour me porter jusqu’à la salle de bain. Je me blottis contre lui. Je respire son odeur.
Lorsqu’il me dépose dans l’eau brûlante, je note qu’il a réparti des bougies un peu partout dans la pièce. Il embrasse le sommet de mon crâne, caresse mes cheveux. Je lève les yeux vers lui. Il me sourit et attrape le savon.
Lentement, il passe ses mains savonneuses sur mon dos, mes épaules. Elles glissent ensuite sur ma poitrine, mon ventre.
Il procède à une toilette méthodique mais si douce. L’eau chaude apaise la brûlure sur mes fesses.
Mes yeux suivent le mouvement de ses mains. De temps en temps, je lève la tête et je croise son regard. A chaque fois, je suis happée par son sourire.
Il me demande de me lever pour s’occuper du bas de mon corps, de mes jambes. Je tourne sur moi même pour qu’il puisse atteindre mes fesses, mes cuisses.
Quand je lui fais à nouveau face, il saisit la pomme de douche et entreprend de rincer la mousse. L’eau ruisselle sur mon corps, conjuguée à ses caresses, ravive mon envie.
Il coupe l’eau. Se penchant par dessus le bord de la baignoire, il saisit mes hanches et embrasse mon pubis. Je tremble.
Il se lève et enjambe le rebord pour me rejoindre dans l’eau. Il s’assoit et je m’installe entre ses jambes, dos à lui. Je laisse aller contre son torse.
Et dans cette instant d’une extrème douceur, le désir me submerge. Je ferme les yeux. Ses mains se promènent à nouveau sur ma peau.
Cette fois, il n’y aura ni bandeau, ni menottes, ni cravache. Aucun accessoire.
Juste lui, moi et notre formidable faim l’un de l’autre.
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