Cuisine

En sortant de la douche brûlante, elle enfile son peignoir de bain et essuie la buée sur le miroir. 
Elle entend les bruits de casserole en provenance de la cuisine : son amant est à l'œuvre pour régaler son palais après s'être occupé de son corps.

Elle sourit en pensant à leurs ébats mouvementés qui ont précédé sa toilette et sent son ventre fourmiller. Écartant les pans du peignoir, elle regarde son corps dans la glace pour retracer les caresses de son amant. 

Son regard accroche le bleu qui s'est formé sur sa hanche. Elle sait que son cul porte encore la marque de sa main. 
Dans son cou, le suçon qu'il a plaqué. 
Sur ses seins, la trace rouge laissée par ses doigts quand il l'a pincée. 
Ses poignets meurtris par les attaches en cuir. 
Sur son ventre, les traces de cire dont elle peut encore sentir la brûlure. 
Elle se tourne pour regarder ses fesses. Comme elle le supposait, sa peau porte les stigmates de la fessée. 
À nouveau de face, ses yeux se fixent sur son sexe humide : elle mouille déjà à l'idée qu'il la prenne à nouveau. 
Du bout des doigts, elle effleure son clitoris gonflé. 
Elle sait qu'après la baise de tout à l'heure, son corps réclame maintenant la tendresse, la douceur. 

L'odeur du repas en préparation lui parvient. Elle salive maintenant. Elle a autant envie de déguster le plat qu'il lui a préparé que sa queue dont elle aime le goût salé. 
Elle glousse à cette idée et quitte la salle de bain, sa sortie de bain toujours ouverte. 

Il s'affaire devant la plaque de cuisson. De dos, il ne l'entend pas arriver. Elle l'observe un instant. Elle sait qu'il est nu sous son jean et son tee shirt. Elle se lèche les lèvres. 
L'odeur du curry se mélange à celle de son désir musqué.
- J'ai faim ! 
Il se retourne pour la découvrir, son peignoir ouvert ne cachant presque rien de son anatomie. 

Son sourire à cet instant illumine la cuisine. Elle fait deux pas pour le rejoindre et se coller à lui pendant qu'elle l'embrasse. 
Puis elle se laisse glisser à genoux, libérant au passage le sexe de son amant prisonnier de son jean. 
Quand elle pose sa langue sur le bout de sa queue dressée, il sait qu'ils mangeront froid ce soir. 


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