Nos 25 heures

Deux trains qui filent l’un vers l’autre. L’excitation qui grandit, la peur aussi. Et si… Et si… 

Passer du virtuel au réel n’est pas facile. Pourtant, elle rêve de ses lèvres, de ses mains sur sa peau. De le sentir, le respirer, le goûter. Enfin… 

#nos25heures

Elle attend dans le hall de la gare. Fébrile. Elle le cherche des yeux. 

« Vous attendez quelqu’un ? » 

Il est là. Réel. Le sourire aux lèvres. 

Elle se jette à son cou et, sous ses baisers, elle perd toute notion du temps. Le monde autour d’eux disparaît. 

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Leur baiser se prolonge. 

Ils sont aveugles aux mouvements autour d'eux. Sourds au bruit de la gare. 

Leurs corps se pressent l'un contre l'autre. Elle peut sentir sa chaleur à travers ses vêtements. Lui voudrait caresser enfin ses formes qu'il devine sous le tissus. 

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Restaurant. 

Ils se dévorent du regard. Se (re)découvrent. 

Elle cherche sa main sur la table. Se délecte de son sourire. 

Un baiser par dessus les verres et les assiettes. D'abord timide puis plus profond. Allumette qui embrase le désir. 

"L'addition s'il vous plaît !" 

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Bercés par le mouvement de la rame de métro, ils se regardent, sourire béat aux lèvres. 

Elle scrute son visage pour fixer ses traits dans sa mémoire. Lui se penche régulièrement pour l'embrasser passionnément.

Le trajet semble interminable devant leur désir brûlant. 

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Ils prennent la direction de l'hôtel. 

À plusieurs reprises, il la laisse marcher devant lui. À la dérobée, il observe ses jambes et le balancement de ses hanches sous la jupe légère. 

Il n'a qu'une hâte : glisser ses mains sous le vêtement pour prendre possession de ses trésors. 

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À l'accueil de l'hôtel, la température monte. La concrétisation de leur désir est si proche. 

Alors qu'il parle au réceptionniste, elle frôle sa main de ses doigts, puis de sa hanche. 

Elle peut sentir leur désir réciproque. Vibrant. Électrique. 

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Ils s'engouffrent dans l'ascenseur, suivis par une autre cliente de l'hôtel. 

Sent-elle l'air saturé de leur désir réciproque ? Voit-elle leurs regards brillants, leurs gestes où transparaît leur envie de luxure ?

La porte s'ouvre enfin et ils fuient vers la chambre. 

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Dès l’arrivée dans cette chambre surchauffée, les vêtements volent parce que le peau-à-peau devient une urgence.

Désir pur et brut. Mains, bouches, sexes.

Tout leur être a soif de l’autre. Abolissant toute résistance, ils se boivent jusqu’à la lie.

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Épuisés par ce premier corps à corps, ils s'écroulent l'un contre l'autre dans les draps blancs. Le souffle court. La peau moite. Le cœur battant. Le sexe encore vibrant de leurs ébats 

Mais vivants. Heureux et vivants. 

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Alors qu'ils sont allongés sur le lit, il lui fait écouter une chanson. "notre chanson" annonce-t-il. 

Guettant sa réaction, il la regarde si attirante alors qu'elle porte sa chemise d'homme sur sa peau nue. 

Elle lui sourit. Il l'embrasse. 

Flambée de désir. 

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"Notre chanson" murmure-t-il à nouveau avant de l'embrasser à nouveau. 

Rapidement, sa main glisse sous le tissus de la chemise ouverte à la recherche de son sein. Elle frissonne. 

Et bientôt, leurs gémissements couvrent la musique. 

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Il la regarde s'habiller et observe avec gourmandise ses courbes qu’il a envie d’explorer encore et encore. Ses seins. Ses fesses. 

Quand elle va à la salle de bains pour se recoiffer, il sourit car il prendra bientôt un malin plaisir à emmêler à nouveau ses cheveux. 

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Main dans la main, ils se promènent, regardent les vitrines, entrent dans certains magasins. 

Mais tout est un prétexte pour se frotter l'un à l'autre. 

Le contact doit être permanent. Impossible de se lâcher. Terrible besoin de sentir la peau de l'autre sous leurs doigts. 

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Un bar lounge à l'ambiance tamisée. 

Ils boivent un verre de vin. 

Leurs genoux se frôlent sous la petite table. Leurs mains se cherchent sans cesse. 

Leurs regards sont moins timides maintenant. Mais le désir est toujours aussi fort, si ce n'est plus. 

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"Goûte!" 

Dans l'ambiance cosy du restaurant qu'ils ont choisi, ils explorent maintenant les plaisirs de la bonne chère. 

Mais ils n'attendent, l'un comme l'autre, qu'une chose : retourner à l'hôtel pour profiter de ceux de la chair, goûter encore une fois à la luxure. 

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Alors qu'il paie l'addition, elle lui annonce qu'elle a une petite surprise pour lui.

Une fois sur le trottoir, il la regarde, interrogatif. Elle lui murmure alors à l'oreille : 

"Je suis nue sous mes vêtements." 

Il l'entraîne presque en courant jusqu'à l'hôtel. 

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"J'aimerais t'attacher."

Ces quelques mots embrasent son désir. Sans répondre, elle s'agenouille sur le lit et tend ses poignets. 

Alors que le cuir des menottes mord la peau tendre de ses bras, elle sourit devant l'air gourmand qu'il arbore à l'idée de ce nouveau jeu. 

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Il ôte le bandeau avec lequel il lui avait couvert les yeux. Dans la pénombre, elle constate qu'ils sont face au miroir. "Regarde nous !" 

Et elle voit… 

Elle voit une femme à genoux, le visage illuminé par la jouissance. 

Et elle le voit Lui. Elle jouit plus fort. 

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Debout, il regarde la nuit parisienne par la fenêtre. Elle le rejoint, se colle à son dos nu. Le bout de

ses doigts effleurant sa peau, elle le contourne. Quand elle s’agenouille devant lui et que ses lèvres

se posent sur son sexe, il ferme les yeux et oublie Paris.

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Il la regarde dormir, nue dans les draps immaculés, juste éclairée par la lune. 

Il laisse son regard courir sur ses courbes désirables. Il sent la chaleur de sa peau contre la sienne. 

Elle bouge dans son sommeil et, sans ouvrir les yeux, murmure :"j'ai envie de toi."

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La vapeur les enveloppe dans la douche alors qu'ils s'embrassent passionnément. Chacun parcourt la peau humide de l'autre avec avidité. 

Soudain, elle le repousse doucement : "Mets toi à genoux pour moi". 

Il sourit et s'exécute, saisissant ses fesses à pleines mains. 

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En silence, ils font leurs valises, récupérant les vêtements éparpillés aux 4 coins de la chambre. 

Ce corsage qu'il a pris plaisir à lui ôter. Cette chemise qu'elle a adoré porter sur sa peau nue. 

Autant de témoins silencieux de leurs ébats passionnés. 

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Ils referment la porte de la chambre d'hôtel derrière eux. 

Sur ces heures indescriptibles. 

Sur leur bonheur naissant. 

Sur leur passion dévorante. 

Ils se sourient : si les murs pouvaient parler, leur passage en ces lieux serait une histoire torride à raconter. 

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Sur le quai de la gare, il l'embrasse une dernière fois avec passion. 

Ils savent que cette rencontre n'est qu'un début. Ils le sentent au fond de leurs tripes. Viscéralement. 

Parce ce que quand ils sont ensemble tout est possible. Ils peuvent enfin rêver le cœur ouvert ❤️

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