Les souliers rouges
#ElleEcrit
Tu viens d'entrer dans la salle de bain. Je me penche dans ma valise pour attraper ma trousse de toilette.
Mes yeux accrochent les escarpins rouges que tu m'avais demandé d'emmener. Ils sont sagement rangés à côté de la petite robe noire que je devais porter ce soir.
J'entends l'eau couler de l'autre côté de la porte. Je dispose de quelques minutes. Je passe très rapidement la robe sur ma peau nue. J'enfile les escarpins.
Je m'assois au bord du lit et attend que tu sortes de la salle de bain.
Je suis fébrile. Je me regarde dans le miroir. Mes yeux brillants. Mes joues rougies par l'envie.
Je recoiffe rapidement mes cheveux, les rassemblent sur une épaule.
Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration rapide.
Le désir me tord le ventre. L'excitation de te surprendre fait battre mon cœur plus fort.
Tu tournes la poignée de la porte. Je me redresse et t'offre mon plus beau sourire.
Je sors de la salle de bains. D'abord les yeux vers le sol. Puis je les relève lentement. Je tourne la tête et je te vois.
Tu es assise au bord du lit. Dans ta robe noire. Cette fameuse robe noire. On en a tant parlé mais nous l'avons perdu au milieu de nos nombreuses étreintes. Dans l'impatience de nos retrouvailles.
Elle s'arrête au milieu de tes cuisses. Elle tranche avec le blanc de nos draps. On dirait une icône. Puis mes yeux voient tes pieds. Ou plus exactement tes chaussures. Rouges. Vives. Incandescentes comme le désir qui me submerge tout à coup.
Je vois ton visage. Ton sourire. Ta beauté. Et mon désir s'enflamme.
Je ne dis rien mais mon corps trahit mon excitation. Mon coeur qui frappe ma poitrine. Ma respiration plus saccadée. Et que dire de cet afflux sanguin que je sens venir. Que je dois contrôler pour ne pas laisser mon sexe gonfler aussi subitement.
Je m'approche et me penche pour t'embrasser.
J'aimerais me retenir pour profiter mais mon désir est trop fort. Je te veux .
Alors mes mains courent sur tes cuisses. Relèvent ta robe. Te renversent sur le lit. Tes jambes s'ouvrent, m'offrant la vue de ta vulve gonflée, luisante dans la pénombre de la chambre .
Je suis excité. Je ne me retiens plus et mon sexe à présent dur s'invite en toi. Reprenant sa place.
Et notre étreinte devient sensuelle et charnelle.
Sous les lumières de la ville.
Sous nos gémissements respectifs.
Dans un magnifique corps à cœurs.
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